jeudi 31 mai 2012

Reconstitution facede XVIIIème par Hugues Helary

Reconstitution facede XVIIIème

Helary Hugues: Reconstitution facade XVIIIème

Reconstitution facade XVIIIème

La Terrasse Ste-Catherine par Hugues Helary

Terrasse Ste-Catherine

Helary Hugues: Dragon église Sainte-Catherine

Dragon église Sainte-Catherine

Eglise Sainte-Catherine par Hugues Helary

Eglise Sainte-Catherine

Hugues Helary: Perspective lucarnes et Ste Catherine

Perspective chiens-assis et Ste Catherine

Gros plan lucarnes 2ème vue par Hugues Helary

Gros plan chiens-assis 2ème vue

Gros plan lucarnes

Gros plan chiens-assis

Toiture après création des trois lucarnes

Toiture après création des trois chiens-assis

3ème vue toiture

3ème vue toiture

2ème vue toiture

2ème vue toiture

Toiture après dépose du brisis

Toiture après dépose du brisis

Facade dérogatoire 4ème vue

Facade dérogatoire 4ème vue

Détail facade dérogatoire

Détail facade dérogatoire

Facade dérogatoire 3ème vue

Facade dérogatoire 3ème vue

Facade dérogatoire

mercredi 16 mai 2012

Première facade

Première facade dîte dérogatoire

Première facade dite "dérogatoire" avec création des chiens assis et suppression des surélévations
Croquis réalisé par l'Architecte des Bâtiments de France

L'Eglise Sainte-Catherine - Lille (Source Wikipédia)

Église Sainte-Catherine de Lille
(Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre)
    
Église Sainte Catherine
Image illustrative de l'article Église Sainte-Catherine de Lille
Présentation
CulteCatholique romain
Rattaché àDiocèse de Lille
Début de la construction1485
Fin des travaux1727
Style(s) dominant(s)Hallekerque
ProtectionMonument historique (1991)
Géographie
PaysDrapeau de France France
RégionNord-Pas-de-Calais
DépartementNord
VilleLille
Coordonnées50° 38′ 22″ Nord
3° 03′ 24″ Est
/ 50.639306, 3.056778
Géolocalisation sur la carte : Lille
(Voir situation sur carte : Lille)
Église Sainte Catherine
L'église Sainte-Catherine est située dans le quartier du Vieux-Lille à Lille. C'est une église-halle à trois nefs de même hauteur dédiée à Sainte Catherine d'Alexandrie. Elle a été classée Monument historique en août 1991[1].
Lille Metro Logo.svg
Proche de la station de métro : Rihour.

Sommaire

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Historique

De style gothique flamboyant, l'église actuelle a été élevée à partir de la fin du XVe siècle sur l'emplacement d'un lieu de culte antérieur, l'existence de la paroisse étant attestée depuis 1273. La plus ancienne cloche porte la date de 1403.
La nef est érigée entre 1485 et 1487, la tour entre 1500 et 1504 et le chœur entre 1539 et 1542. Les chapelles latérales qui l'encadrent ont été agrandies au début du XVIIIe siècle, en 1725, côté nord, et entre 1726 et 1727, côté sud.
L'église a été à de nombreuses reprises réaménagée. Transformée en grange pendant la révolution, elle perd alors une grande part de ses boiseries et de son mobilier : les confiscations révolutionnaires sont rassemblées à l'ancien couvent des récollets, rue des arts à Lille[2]. Rendue au culte en 1797, elle sera remeublée tout au long du XIXe siècle, parée de fausses voûtes d'ogives en plâtre entre 1857 et 1862 puis restaurée dans les années 1960.
Sa tour a accueilli le télégraphe optique de Claude Chappe de 1795 à 1846, et elle a servi de vigie au guetteur au feu jusqu'en 1891.

Description

Vue arrière de l'église Sainte-Catherine
Sainte-Catherine est une église-halle à 3 vaisseaux de 4 travées dont la nef centrale est précédée d'une tour carrée. L'édifice ne comporte qu'un seul niveau et tous les vaisseaux sont de même hauteur et de même largeur.
Les vitraux de la nef ont été réalisés par le peintre verrier lillois Henri Evaldre (1829-1900) et celui de la baie axiale du chevet, représentant le Triomphe de sainte Catherine, a été exécuté par le peintre verrier parisien Félix Gaudin (1851-1930).
Aux plafonds, les fausses voutes d'ogives en plâtre posées entre 1857 et 1862 ont été enlevées dans les années 1960 pour restituer les berceaux lambrissés d'origine.

Mobilier

La nef
L'intérieur contient un important mobilier de bois sculptés réalisés par les ateliers Buisine-Rigot au cours de la seconde moitié du XIXe siècle (autels, stalles, lambris, confessionnaux).
Il présente également un ensemble de tableaux parmi lesquels quatre tableaux figurant les Docteurs de l'Église, généralement attribués à Gerard Seghers (1591-1651), peintre de l'école flamande, et des représentations de Saint Mathieu, Saint Jean l'Évangéliste, Saint Marc et Saint Luc par Victor Mottez (1809-1897), placées dans le chœur et les chapelles latérales, ainsi que le Christ au Jardin des Oliviers, le Reniement de saint Pierre et le Christ au tombeau du même auteur. Sur l'autel, on peut admirer un magnifique tableau appelé La Cène attribué au peintre flamand Pierre-Joseph Witdoeck.
L'église renferme aussi le plus ancien buffet d'orgue de Lille, daté de 1644. La partie instrumentale est plus récente (Schyven, 1884).

Bibliographie

Sur les autres projets Wikimedia :
  • Yvette Henel, Les rencluses du cimetière de Sainte-Catherine à Lille, Lille, Association des amis de l'église Sainte-Catherine, 1998. - 136 p.

Notes et références

  1. Notice no PA00107578 [archive], sur la base Mérimée, ministère de la Culture et Notice no IA59001050 [archive], sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  2. Armand Gaston Camus, Voyage fait dans les départements nouvellement réunis et dans les départements du Bas-Rhin, du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme, à la fin de l'an X, Paris, Baudoin, 1803 (notice BNF no FRBNF36280083q)

 

Coupe verticale de la facade dite "dérogatoire"

Coupes verticales et hoizontales  de la facade

mardi 15 mai 2012

Facade dite "dérogatoire"


Elévation






Cet immeuble classé de la fin du XVIIème siècle dont la belle corniche à console et le cadre des fenêtres saillante rappelle le style des hôtels particuliers de le rue Royale toute proche était en bien mauvais état lors de son achat. Les devers des murs étaient fragilisés et des fissures importantes etaient apparues.
La volonté constante a été de sauver cet immeuble en le rénovant au plus près de l'état lors de sa construction.
Avant l'intervention, Il a été réalisé un relevé très précis de cette facade afin de retrouver les traces de l'époque.
Une première phase de travaux a restitué la facade comme elle devait exister fin XVIII ème début XIX ème avec une facade dite "dérogatoire". Finalement dans un souci de respect de cet immeuble début XVIII ème la facade a été remise dans son état de l'époque avec insertion de vitraux. 
Pour ce faire, il a été fait appel à  deux Compagnons du tour de France en menuiserie et ébénisterie et un Meilleur Ouvrier de France pour les vitraux, le tout sous le conrôle et l'aval de  l'Architecte des Bâtiments de France.